Les oeuvres d'art à l'intérieur de l'Eglise Notre-Dame de L'assomption

La chapelle baptismale

La chapelle a été construite à l'initiative du curé Ignace Aloyse Mertian en 1819 à l'emplacement d'une statue en pierre de saint Christophe.

Le curé a pris à sa charge l'ensemble des frais.

De style baroque tardif, elle est dédiée aux Quatorze Saints Auxiliateurs qu'on implorait pour des guérisons et pour intercéder auprès de Dieu.

Dans cette chapelle, qui sert pour les offices en semaine et pour les baptêmes (les fonts baptismaux), ont été exposées de nombreuses œuvres d'art religieux de diverses époques.

Une peinture à l'huile sur toile du XVIIIe siècle du peintre Sorg, peintre officiel du diocèse, représente ces quatorze saints auxiliaires. Les treize saints intercesseurs sont groupés autour de saint Georges, en armure avec bouclier et bannière. Chaque saint est accompagné de ses attributs. De gauche à droite : saint Gilles en abbé bénédictin avec crosse et livre, saint Eustache ou saint Acace en soldat romain, saint Blaise, saint Denis présentant un livre sur sa tête décapitée, saint Pantaléon attaché à un arbre, les mains liées au-dessus de sa tête, saint Erasme présentant ses tripes enroulées sur une broche, sainte Barbe avec sa tour et son calice, saint Cyriaque en diacre, sainte Catherine d'Alexandrie et la roue de son martyre, saint Cyriaque en diacre, saint Christophe portant un bâton feuillu, saint Guy dans son chaudron, et sainte Marguerite avec la palme du martyre.

Ce tableau a probablement été réalisé en 1819 pour orner la chapelle qui venait d'être construite.

Jusqu'à une période récente, des pèlerins venaient du Ried prier pour les récoltes.

Cette œuvre a été inscrite à l'inventaire au titre « objet monument historique » en 1998.

Un ensemble de 20 panonceaux de cierge du 18e siècle - début 19e siècle comportent chacun un médaillon ovale en métal à poignée arrière. Ils sont montés sur une tige en bois tourné. Les panonceaux forment trois séries cohérentes, individualisées par la couleur des tiges (rouge, bleue, violette). chaque panonceau comporte un numéro peint au revers. Sur les médaillons sont représentées, en peinture à l'huile, des scènes de la vie du Christ, de la Vierge et de sainte Catherine de Sienne.

Les auteurs de ces œuvres sont inconnus.

Les panonceaux ont été inscrits à l'inventaire au « titre objets monument historiques » en 1998.

Statue de la Vierge à l'Enfant.

La sculpture est en bois polychrome et doré. L’œuvre date du 1er quart XVIe siècle. La polychromie néo-gothique chamarrée date de 1864.

La Vierge est assise sur une large banquette recouverte d'un coussin. Son vêtement est très riche simulant un travail de broderie. Ce manteau couvre tout le dos. La chevelure de la Vierge s'étale en longues mèches cannelées sur ses épaules. Un voile léger retenu par une couronne et une sorte de broche sur le front, retombe du côté gauche, formant une orbe sur la poitrine et vient envelopper l'enfant Jésus. De sa main gauche la Vierge tient un sceptre ; sa main droite enserre Jésus assis sur ses genoux. L'enfant Jésus bénit de sa main droite et présente dans la main gauche le globe crucifère.

Selon une tradition locale, cette Vierge à l'Enfant proviendrait de l'ancienne commanderie des Templiers dite Tempelhof à Bergheim

La statue a été classée au titre « objet monument historique » en 1999.

 

Une sculpture d'un Christ gisant couché sur le dos.

Sa tête repose sur un coussin. Le bas de son corps est vêtu d'un suaire. Sa cage thoracique est particulièrement saillante. Il porte les stigmates.

La cavité dans l'abdomen servait à entreposer les hosties consacrées entre le Jeudi saint et la veillée de Pâques. Cette œuvre provient probablement d'un Saint-Sépulcre. Il daterait de 1423. Il a été réalisé en bois de tilleul sans signature de l'artiste. La polychromie avec fleurs de lys date du XIXe siècle. Ses pieds ont été abîmés lors d'un déménagement.

L’œuvre été inscrite à l'inventaire au titre « objet monument historique » en 1998.


Une statue en bois de St Sébastien

Le saint est présenté en pied sur une terrasse circulaire. Les sept flèches en bois sont rapportées. Le pagne, les liens et les flèches sont dorés. Sébastien a les mains et les pieds liés par deux cordes à un tronc d'arbre. L'artiste n'a pas signé son travail réalisé à la fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle.

Le tableau a été inscrit à l'inventaire au titre « objet monument historique » en 1998.


Une peinture à l'huile sur toile d'un Christ en croix

Sur un fond de ciel orageux, aux côtés du Christ en croix se tiennent sa mère et saint Jean ; sainte Madeleine est agenouillée au pied de la croix et enserre sa base. Le tableau ne porte ni signature, ni date. Il pourrait être daté de la fin du XVIIIe siècle ou du début du siècle suivant.

Il a été inscrit au titre « objet monument historique » en 1998.

 

Une peinture à l'huile sur toile représentant Saint Louis de Gonzague, qui tient un crucifix. Il est agenouillé devant une table et est en prière devant un livre appuyé sur un crâne. A ses côtés sont posées une discipline et une couronne dentelée. Dans la partie supérieure figure l'inscription IHS (Iesus Hominum Salvator = Jésus sauveur des hommes) . L’œuvre peut être datée du milieu du XIXe siècle.

 

Une peinture à l'huile sur toile représentant la Trinité, la Vierge, saint Pierre et saint Paul. De part et d'autre de la Trinité sont peints dans des nuées la Vierge sur le croissant de lune et les saints Pierre et Paul avec leurs attributs ( clés et épée). En arrière-plan, des cortèges composés de saints, de martyrs avec leurs palmes, des Évangélistes, des Pères et Docteurs de l’Église et des angelots dans des nuées. L'auteur est inconnu.

L’œuvre a été classée au titre « objet monument historique » en 1999.

 

Une peinture à l'huile sur toile de Saint Joseph et l'Enfant Jésus

 Dans un atelier de menuisier (établi, scie, marteau, hache),.Joseph porte un lys (symbole de la chasteté). L'Enfant Jésus tourne la tête vers les cieux qui s'illuminent. Le tableau est daté 1852. Il a été réalisé par un peintre de la famille strasbourgeoise des Sorg. En l'absence de prénom dans la signature, il peut s'agir soit de Joseph Sorg (1791-1870), soit plus certainement de son fils Louis (1823-1863), par comparaison avec d'autres œuvres attestées de ce même peintre.

 

Peinture à l'huile sur bois : Saint François et le miracle des roses

Le tableau est organisé autour d'un grand cercle de roses figurant le rosaire avec une alternance de roses rouges et blanches interrompue par sept roses jaunes.

Le centre du cercle est occupé par une grande table recouverte d'une nappe blanche, où sont posées plusieurs roses rouges et blanches.

Devant la table, saint François présente dans un pan de son habit des roses de même couleur à un ange debout à sa droite.

Au-dessus de la table est assis le Christ couronné bénissant d'une main et tenant le globe de l'autre. A sa gauche, figure la Vierge orante couronnée.

Les personnages figurant dans le haut du tableau sont plus énigmatiques : à droite, est assis Dieu le Père, qui tient un sceptre ; de sa main droite, il bénit l'Enfant Jésus, tenant dans chaque main une flèche dirigée vers saint François.

Dans l'angle supérieur gauche, un personnage féminin couronné et nimbé précède quatre franciscains nimbés.

Sous le rosaire, dans l'angle inférieur droit, on voit sept religieuses, de l'ordre fondé par Claire d'Assise.

Dans l'angle inférieur gauche, le pape Innocent III qui encouragea François pour la création de l'Ordre des Frères Mineurs ; derrière lui se tiennent un cardinal et deux évêques ainsi que quelques femmes voilées et des moines tonsurés.

Sur le phylactère on peut lire en lettres gothiques et en vieil allemand : « Franziske Grose Ding hast du bergertt Aber vil greser bist du Werr 1616 » (= Saint François, tu as fait de grandes choses, mais tu vaux plus que cela encore 1616 ». Ce qui donne aussi la date de la réalisation du tableau. Par contre, le nom du peintre ne nous est pas parvenu.

Le tableau a été classé au titre « objet monument historique » en 1999.

 

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